mardi 12 février 2013

Fraxinus angustifolia subsp. oxycarpa


Avant l'histoire d'une transplantation, c'est celle du choix d'un arbre, en remplacement d'un cèdre, dans mon jardin.
Trop de conifères dans ce jardin des années 50, où c'était la mode des sapinières, pour faire “alpes”, dans le haut du jardin.
Ainsi, à notre arrivée, deux cèdres de l’atlas, un libanais, un cyprès de l’Arizona en cépée de 15m de diamètre, un pin parasol, des thuyas nanamachin qui me déplaisent tant que je n’arrive jamais à me souvenir de leur nom, des cultivars de cyprès avec les facettes verticales, tout ça sur 500m2. 
J’ai gardé le gros cèdre du liban et le pin parasol.
Exit le reste, bonjour clairière, chênes truffiers oliviers fruitiers; et il fallait un caduque pour le soleil de l’été et la lumière de l’hiver.
Après être passé par le velouté de l'acacia, le désir de chênes, l'automne de l’érable, j’ai fini par tomber sous le charme du frêne oxyphylle (Fraxinus angustifolia subsp. Oxycarpa).
C’est, dans les choix des caduques du moment, un arbre très intéressant, qui commence à être bien présent en pépinière (dans sa variété raywood, rouge vif). Pour faire court, il pousse vite, il résiste au sec, et comme tout les frênes, il défeuille tôt. Ce qui garanti le plaisir des belles lumière de l’automne (intérêt accru en milieu urbain) : l’ombre et la lumière au bon moment. Ses feuilles se décomposent bien et son un bon un engrais vert. Son bois est parfait pour les manches d’outils. Ses fleurs seraient délicieuses, en salade. 
Un ami grand Jardinier m’a indiqué un peuplement et m’a proposer d’effectuer en sa compagnie le prélèvement d’un sujet. C’est parti en octobre 2011.


Octobre 2011.
Repérage du peuplement, choix de la cépée (Taille estimée : H4m, D1,3m) Motte 80cm, sections de racines coupées de diamètres variant de 1 à 3 cm) et cerclage (piochage sur 60/80cm de profondeur à 40 cm des troncs et taille franche des racines). 



 
Pendant l’année 2012, passage pour voir si tout va bien, constat que la croissance est plus lente que ses voisins, il résiste bien au sec été 2012 mais rougit plus vite à l’automne.



Décembre 2012
Transplantation. Beaucoup de radicelles se sont formées, la motte est belle car compacte.  Le sol est détrempé ce qui permet de faire tomber une bonne partie de la terre argileuse de la motte, assure un pralinage de facto et un déplacement sur bache un peu plus simple (c’est bien lourd quand même, env. 80kg)







Dans le jardin le trou est prêt, 1mx1mx80cm. Ils s’avèrera trop profond (C’est mieux que pas assez).
Trois piquets de châtaigniers et François assure le magnifique tressage de l’osier. Le serrage est puissant, efficace pour tenir le vent, sans risque pour l’arbre qui n’aura pas de croissance des troncs la première année. La deuxième année, l’osier, dégradé, cèdera sous la pression de la croissance. Mais l’arbre n’aura alors plus besoins d’aide pour résister au vent. 
Au sol, un paillage BRF sur 15cm pour redonner vie au sol at maintenir du frais. 
J'arroserai l'été deux à trois années.



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