mercredi 26 juin 2013

Plantago

On ne pense jamais assez au plantain." La trace de l'homme blanc" disaient les indiens d'Amérique en raison de leur prolifération sur les sentiers empruntés par les trappeurs dont les crampons accrochaient les graines.  
Ce qui n'est pas le cas des mocassins. 
Ici au milieux des stippa tenuifolia, l'inflorescence de plantago major dépasse de 10cm. 
Chicos.  

mercredi 19 juin 2013

Un saule ne dessine pas comme un pommier



Salagon est un jardin qui raconte les relations entre les humains et les plantes. 

C’était donc le lieu propice à reprendre mes expérimentations graphique avec le vent, en m’appuyant sur les arbres. 

Ils portent en eux les effets et les traces du vent. Ils ont fait de l’air en mouvement un médium pour parer à leur immobilité. Se déplacer et se reproduire. Graines anémochores, pollens et souplesse du bois sont alliés du vent.
Il faut les regarder. Rester assis et apprendre à s’émerveiller d’un mouvement de tremble, des modulations de l’air dans les feuillages, des spires planées d’une samare.
Je cherche l’air, et propose de regarder autrement ce qui nous entoure, qui nous fait respirer, qui se déplace et nous déplace parfois.
Je pense que c’est là que se tient une part importante de ce qui est précieux. 
Depuis plus de dix ans que cet air m’anime, j’ai fabriqué de nombreuses machines pour capter les traces du vent, sur divers supports, avec des techniques variées, souvent réalisées avec ce que je trouvais sur place. La foi dans la rencontre : tous mes projets sont des connivences.
Au mois de mai 2013, j’ai passé 6 jours dans les jardins du prieuré de Salagon. 
Un jour par arbre, pour saisir sa signature, avec l’aide du vent ou de ce qui est arrivé, et que j’ai bien voulu laisser venir, malgré notre propension à vérifier -coute que coute-  nos rassurantes et humaines prévisions.
Bénédicte Mourge, de l’atelier Periscope est venue filmer les 2 premiers jours (saule et pommier). Lise Petermann l’a assisté au montage.
L’exposition qui s’en est suivie présentait pour chaque arbre, un triptyque comprenant un dessin de l’arbre, un croquis de l’installation et un texte retraçant la journée, ce qui s’est passé, les rencontres avec les êtres et les idées. 
J’attend veut aussi dire j’espère.








pour voir le film, cliquez sur l'image
ou ici


 premier jour de tournage avec Bénédicte Mourgues et Salix Babylonica


 malus sylvestris
 à hauteur de brouette
 au gallo-tanate en attente
 milieu du saule
 ombres du gommier
après m'être collé à la taille du figuier