jeudi 10 juin 2004

Le Nid des Déesses MAPPA



Je n'ai jamais vraiment aimé ce festival, considérant qu'avec 12 000 euros (prix officiellement alloué à la réalisation d'un jardin), 
on peut faire un jardin qui dure...et que d'une manière générale, "jardin-éphémère" est un oxymore.



Mais je venais de rencontrer Eric Barbier (créateur des déesses Mappa).
Le thème de l'érotisme, et notre amitié naissante motivèrent notre collaboration.




La première fois que je rencontrai le directeur de l'époque, il eu cette phrase à notre attention :
 "votre projet m'a donné une bonne idée...que vous n'avez pas eu". Le ton fut donné.



Jamais un jardin n'a été aussi compliqué à mettre en place tant nous ne partagions pas la même vision du jardin :
pour nous un lieu de contemplation, d'observations, d'expériences, d'oisiveté, de (se) laisser faire aussi !





Les livres qui sortent sur Chaumont et/ou l'oeuvre de Pigeat associent le nid des déesses Mappa de manière assez systématique
ce qui est , je le reconnais, assez jubilatoire, au regard de l'histoire de sa création et des suites judiciaires auxquelles il a donné lieu (je détaillerai ça un jour ici).

Il reste heureusement les souvenirs des moments partagés avec les amis venus nous prêter main forte,
les barbeuks, les concombres du diable et les cornichons, une reinette pomme verte sur bombé rose
 les explosions orgasmiques des gants gorgés d'eau pendant le vernissage...
les amoureux cachés sur la paille entre les cannes de Provence.






Cet été là, il y a eu des déesses dans nos sacs à dos.