Les invasives sont toutes endémiques de quelque part.
Dans les jardins contemporains, l’ornement à fait son temps.
La fabrique d’une nouvelle esthétique se tourne vers une
quête de sens, qui passe par la connaissance du vivant et des mécanismes
d’évolution.
Comprendre ce qui nous entoure nous permet d’en avoir moins
peur et contribue à créer un sentiment d’appartenance au monde, et à la prise
de conscience de notre responsabilité de gardien.
Les collaborations avec le Groupe Dune œuvrent en ce sens.
Ici, à Béthune, nous avons fait pousser des « mauvaises
herbes » dans une banque :
Récoltées dans des friches, nous avons mis en germination
des poussières, des amants sur substrat stérile. Tas, sacs éventrés, tiroirs de
coffres-forts, la force du vivant montre la vrai richesse d’aujourd’hui.
Trois semaines avant le début de l’installation, avec Mathieu Delmas, des pelles et une brouette, nous voici à Béthune pour récolter des plantes et du substrat.
Cette terre, issue des terrains vagues, interstices urbains, contient des graines en dormance : Vergerettes du canada, (erigéron canadensis), seneçons, chénopodes, arbre à papillons (Buddleja davidii)…Ces plantes sont considérées comme invasives de par leur grande capacité d’adaptation aux milieux. Ce sont des vagabondes pionnières (Chine, Canada, Japon…).
Si leur présence nous intrigue, c’est dans doute qu’elle illustre tout autant la force du vivant que l’abandon d’un lieu par l’homme.
Les friches sont des promesses de jardins : lieux d’exposition de la diversité, lieux de compréhension des liens entre les êtres. Jardins encore endormis par la peur, comme un hiver.
Nous avons levé cette dormance, pour en faire en découvrir avec joie ces secrets cachés, comme autant de coffres-forts soudain accessibles. Butin mis en scène : On récolte, on transporte le précieux substrat, on emporte avec les rosettes de plantules, les cailloux, les fragments de briques ou d’enrobé. On va faire des tas, des lignes, remplir des coffres et des sacs. Des thunes!
Puis on va faire le printemps !
Trois semaines avant le début de l’installation, avec Mathieu Delmas, des pelles et une brouette, nous voici à Béthune pour récolter des plantes et du substrat.
Cette terre, issue des terrains vagues, interstices urbains, contient des graines en dormance : Vergerettes du canada, (erigéron canadensis), seneçons, chénopodes, arbre à papillons (Buddleja davidii)…Ces plantes sont considérées comme invasives de par leur grande capacité d’adaptation aux milieux. Ce sont des vagabondes pionnières (Chine, Canada, Japon…).
Si leur présence nous intrigue, c’est dans doute qu’elle illustre tout autant la force du vivant que l’abandon d’un lieu par l’homme.
Les friches sont des promesses de jardins : lieux d’exposition de la diversité, lieux de compréhension des liens entre les êtres. Jardins encore endormis par la peur, comme un hiver.
Nous avons levé cette dormance, pour en faire en découvrir avec joie ces secrets cachés, comme autant de coffres-forts soudain accessibles. Butin mis en scène : On récolte, on transporte le précieux substrat, on emporte avec les rosettes de plantules, les cailloux, les fragments de briques ou d’enrobé. On va faire des tas, des lignes, remplir des coffres et des sacs. Des thunes!
Puis on va faire le printemps !
L'Erigeron du canada et l'amaranthe occupent les espaces délaissés à côté de LAB la banque, ancienne banque de France devenue centre d'art. Les récoltes ont eu lieu dans des friches, fissures, au moi de février. Aussitôt placés dans des substrats et un système de croissance hydroponique (pour faire pousser des tomates dans les armoires ou les greniers) pour leur faire le printemps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire